Nous avions déjà présenté la grande Marilyn Monroe et il est difficile de ne pas faire le parallèle avec la non moins délicieuse Audrey Hepburn, son pendant brun ! Audrey est née trois ans après le mariage de ses parents. Sa mère, une baronne néerlandaise, tombe amoureuse de son père, expatrié britannique, après l’échec de son premier mariage. Son père lui raconte qu’il est, selon lui, le descendant de James Hepburn, un des maris de la tristement célèbre Mary Stuart. Cette mythologie familiale lui donnera plus tard son nom de scène… Mais nous n’en sommes pas encore là, ne brûlons pas les étapes !
Audrey, décrite comme une enfant très dynamique et imaginative est européenne avant d’être britannique : elle vit en Belgique, certes, mais se déplace déjà énormément, entre l’Angleterre, les Pays-Bas… Elle a même des origines scandinaves et irlandaises. Toute petite, elle montre une ouverture « internationale » et un réel talent pour les langues : elle parle le néerlandais, l’espagnol, l’italien, le français mais aussi l’anglais, qu’elle apprend lors de ses premières années de pension à Londres. Entre temps, Audrey est traumatisée par le départ de son père… Effectivement, il quitte le domicile familial sans mot dire, suite aux incessantes disputes avec son épouse.
La guerre éclate. La mère d’Audrey rappelle sa fille auprès d’elle, aux Pays-Bas, qu’elle considère plus sûrs que l’Angleterre où elle fait actuellement ses études littéraires. Les Pays-Bas sont envahis en 1939, et la mère d’Audrey n’a d’autre choix que de changer le nom de sa fille, trop britannique (ce qui pouvait lui valoir d’être déportée…) C’est donc sous le nom d’Edda van Heemstra que la jeune fille passe son adolescence. Elle ne revît guère son père. Pendant la guerre, elle consacre son temps à sa véritable passion : l’étude et la pratique de la danse classique. Les temps sont pourtant difficiles… entre guerre, pénurie, et malnutrition… Audrey ne sent très proche des écrits d’Anne Franck, qui pour elle décrit parfaitement ce qu’elle a vécu. On dit que son père a des affinités avec la pensée nazie mais Audrey ne cesse de donner des spectacles afin de récolter des fonds pour la résistance hollandaise…
A la fin de la guerre, Hepburn est son nouveau nom. Elle part à Londres avec sa mère et décroche quelques petits rôles, ainsi que quelques petits boulots de mannequinat. Sa mère est ruinée et les deux femmes ont beaucoup de peine à remonter la pente… Heureusement, l’horizon s’éclaircit un peu en 1949 où Audrey est choisie pour interpréter un premier rôle à Broadway.
Elle rencontre un succès immédiat et fait son entrée dans la cour des grands, à Hollywood. Dans les années 50, tout s’enchaîne : elle obtient l’oscar de la meilleure actrice en 1953 ! Elle rencontre les plus grands de la profession, et même Hubert de Givenchy qui lui donne un statut d’icône de la mode, du chic indémodable… Gary Cooper, Anthony Perkins, Fred Astaire, Maurice Chevalier, Cary Grant… Elle tourne avec toutes les stars intemporelles.
Elle s’engage pour l’Unicef en 1988 et devient ambassadrice spéciale pour l’Amérique du Sud et l’Afrique. Elle voyage énormément pour défendre les droits des enfants. Ces quelques paragraphes ne suffiront pas à narrer la richesse de sa vie ni à louer son talent. Audrey Hepburn était une force de la nature, une femme talentueuse, blessée, mais pleine de ressources.
Je pense régulièrement à Audrey ; c’est un ange, elle est d’une rare beauté, une générosité qui ont mené sa vie… Je regrette qu’elle n’est pu faire avec Steve Mc Queen, le film de 1960 où elle chante magnifiquement la très belle chanson d’Henry MANCINI : Moon river.
Cordailement et sincèrement Philippe
J’ai toujours adorer Audrey Hepburn Pour moi elle et comme un modele