Shéhérazade est le personnage le plus important de l’œuvre magistrale que sont les Contes des Milles et une Nuits: elle en est le narrateur, mais aussi le personnage le plus rusé, intelligent et astucieux.
Shéhérazade dans les Mille et une Nuits
Les Mille et une Nuits, c’est un peu comme les poupées russes: la grande tradition des conteurs arabes veut qu’ils racontent l’histoire de Shéhérazade qui raconte l’histoire de Sinbad le marin qui raconte aussi une histoire… Tous ces contes enchâssés créent un univers unique et extrêmement riche, qui fait des Mille et une Nuits une œuvre majeure de l’histoire littéraire.
Mais revenons en donc à Shéhérazade! L’époque de l’écriture des Contes, aux alentours du 10ème siècle est une période très riche pour la péninsule arabique. La domination de l’Islam s’étend de l’Afrique du Nord à l’Andalousie jusqu’à l’Asie. Ce grand empire musulman englobe une grande diversité de populations, de langues et de religions. Économiquement très prospère, la dynastie (qui installe sa capitale à Bagdad) encourage l’essor des sciences et des arts. Il n’est donc pas étonnant qu’à cette époque fleurisse de fabuleux récits comme les Mille et une Nuits. On ne sait pas quelle est la véritable origine des Contes: indiens ou peut-être perses?
Les Mille et une Nuits relatent l’histoire d’un calife, meurtri par les tromperies de sa femme. Étant déçu, (et un tantinet cruel, quand-même), il décide de se marier tous les jours avec une jeune femme vierge et de les exécuter chaque matin. Sa vengeance est terrible et conduit à un véritable massacre que Shéhérazade, aidée de sa sœur, compte bien combattre à sa manière. Avec leurs têtes bien faites, elles fomentent donc une stratégie: Shéhérazade se laissera marier par le calife. Une fois les vœux prononcés, cette dernière commence à raconter la plus passionnante et palpitante des histoires à son époux. Le calife est subjugué par le conte et consent à ne pas tuer Shéhérazade au petit matin. Ses contes sont si divers et riches que le Calife consent à ne pas l’exécuter, au bout de la 1001ème nuit, reconnaissant son intelligence et sa bonté.
Shéhérazade est donc l’héroïne, sauvant toutes les jeunes femmes de sa ville et son courage n’a pas failli. C’est la vraie nature du personnage de Shéhérazade, et non l’image de la femme orientale ne sachant faire que la danse du ventre et le thé à la menthe ! Théoriquement, les Contes de Mille et une Nuits continuent après ce sauvetage puisque l’ingénieuse Shéhérazade continue à raconter des énigmes insolubles au Calife…
Merci à Soyème Bekhouche, historienne de l’art, pour son travail très instructif sur Shéhérazade (pdf)!
Shéhérazade est en effet d’origine Perse.
Elle est drôlement courageuse, cette histoire me donne des frissons.
JE L ADORE
en effet Shéhérazade n’était pas d’origine arade musulmans mais bien perse. Bref lire cette histoire donne beaucoup d’imagination l’envie de continué l’histoire et de ne pas arréter la lecture tellement c’est merveilleux
en effet Shéhérazade n’était pas une arabe musulmane mais bien une perse. Mais cet conte fait vraiment rever car sa donne beaucoup d’imagination et sa ne peux que donné envie de sourire et de savoire la suite lorsqu’on le lit
Exacte, Shérézade était une perse.
Décidement l’histoire de perse continue à être piller….
J’adore les mille et une nuits !
shéhérazade et telle contesque ou prinsse vous pouvez stp répondre le plus vite possible
les contes de Shéhérazade est une pure imagination. Dire que la femme Arabe ne sait que danser du ventre et préparer du thé est-à mon sens- une sous estimation des ses compétences voire, une insulte à l’esprit de cette femme. L’islam avait pour mission d’effacer ces disparités entre ces adeptes et avait propagé la culture de l’égalité et du pardon.Ces contes imaginaires-abstraction faites du coté culturel-ne traduisent pas les valeurs islamiques. Merci.
Juste un petit point oublié que, d’après les lieux des contes et les références dans l’histoire, la belle et intelligente Shéhérazade était une Perse et non pas un Arabe Musulmane.
Merci