Il est toujours difficile de traiter la biographie d’un personnage historique. Il est encore plus difficile de parler de Messaline, 3ème femme de l’Empereur romain Claude… tout simplement parce que ce n’est pas chose facile que de trouver des récits fiables, surtout lorsque l’on parle d’un personnage tant controversé !
L’Impératrice Messaline a même inspiré de complexes scénarios de films érotiques… Je vois que j’éveille votre curiosité!
Effectivement, Messaline, plus connue pour être la mère de la figure historique Britannicus (utilisée dans la très fameuse tragédie de Racine), est aussi une femme marquante.
Messaline est toujours qualifiée d’intrigante, de dévergondée, voire de putain. Mariée à 13 ans (âge légal du mariage pour une romaine de l’époque) à l’empereur Claude, elle donne naissance à sa première descendante deux ans plus tard. Encore un an après, Britannicus naît. Les premières années de son mariage avec l’Empereur sont décrites comme plutôt heureuses mais leur union se gâte vite…
Messaline aurait très bien pu être un sujet de la cours de Louis XIV. Elle ne cessait d’ inventer des ragots, de se faire des ennemis mortels, et même de faire exécuter les hommes qui n’acceptaient pas d’être ses amants ! Son mari, Claude, ne se souciait guère de la vie libertine de sa jeune femme et exauçait chacun de ses souhaits… Il ne faut pas non plus stigmatiser ses faits et gestes, Messaline vivait aussi dans un contexte où les orgies et les intrigues n’étaient pas rares, elle allait peut-être tout simplement un peu plus loin que les autres.
Messaline avait une conception du libertinage très particulière : elle incitait les jeunes femmes à s’abandonner à leurs amants, au cœur même du palais impérial. Mais elle ne s’arrêtait pas là : elle obligeait leurs maris à assister à la scène. S’ils acceptaient, elles les récompensaient. Sinon, elle en faisait des ennemis mortels. Sans faire de la psychologie de comptoir, on peut quelque part admirer le courage et la conviction libertine de Messaline : en quelque sorte, elle humiliait les figures masculines par excellence, les maris qui retenaient en « otage » leur épouse dans le foyer familial…
Messaline mena une vie libre de tous soucis jusqu’au moment où son mari Claude commença à réellement saisir l’ampleur des tromperies de sa femme… L’impératrice provoqua elle-même sa perte. Elle se prit de passion pour un jeune homme, qu’elle désirait tellement au point de se marier avec lui, et donc de délaisser Claude. La fin de « l’histoire » est trouble, car souvent romancée, mais l’on dit que Claude pense au complot visant à le détrôner. Dans son infortune, Messaline tente de se suicider dans les bras de sa mère, dans lesquels elle s’était réfugiée. Sa tentative échoue au moment où Claude surgit pour l’écouter, elle est achevée froidement par un soldat.
Souvent décrite comme nymphomane, Messaline était peut-être tout simplement une adolescente souhaitant vivre pleinement, une amoureuse passionnée à qui la vie a joué des tours…
C’était l’impératrice des putains pour pas un sou , bravo la fierté ! . Finalement les cocues de l’histoire ce sont les femmes, car ainsi représenter , leur vie ne se résumé qu’aux instinct les plus bestiales. On attends mieux de la vie.
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C’est pas facile de porter ce prenom vu le comportement de celle ci mais ce qu’il faut faire ce de ne pas tomber dans c maudit piège.
Ma fille s’appelle Messaline et je suis fier de lui avoir donné ce prénom. Je connaissais pas cette histoire. Quand j’ai entendu ce prénom pour la première fois j’en ai été émerveillé.
Je trouve que c’est une femme forte de caractère et qui ne se laisse pas intimidé les hommes. Peu importe la qualification qu’un lui attribue, elle reste et demeure une femme battante et courageuse. Qualités qui manquent à bon nombre de femme aujourd’hui… Alors les « Messaline », vous êtes un modèle
bonjour je m’appelle messaline et je vien decouvrir cette histoire figure toi moi aussi je suis fier de porter se prenom
vu qu’il crevait tôt à cette époque avec toute les cochonneries qu’il se transmettait bien fait pour leur gueule 😉
ça reste donc une putain quand même comme tous les autres ainsi aux chiottes l’empire sanguinaire romain -_-
« sans faire de la psychologie de comptoir, on peut quelque part admirer le courage et la conviction libertine de Messaline : en quelque sorte, elle humiliait les figures masculines par excellence, les maris qui retenaient en « otage » leur épouse dans le foyer familial… »
Il faut du courage pour humilier ?
Ça sent pas bon ici…
Bonjour,
Je m’appelle Messaline. Ce n’est pas toujours un prénom facile à porter vu la mauvaise réputation qu’on donne à cette femme mais, heureusement, peu de gens connaissent ce personnage pourtant emblèmatique.
Je suis heureuse de constater que cet article replace cette femme dans un contexte social donné qui n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui et où les moeurs sexuelles (orgies et tout le toutim) ne choquaient absolument pas.
Merci.