Quelle entreprise ambitieuse que de raconter le récit de la vie d’Edith Piaf… Car il s’agit bel et bien d’une vie hors norme, presque extraordinaire, que cette petite parisienne a vécu…
Édith Giovanna Gassion, le véritable nom d’Edith Piaf, ne vient pas d’une famille ordinaire: son père, artiste de cirque, et sa mère, chanteuse de rue, lui transmette sûrement leur amour du spectacle. Mais il ne lui transmette guère d’amour parental.
Son père, en 1915, est à la guerre. Sa mère ne peut s’occuper d’elle. La petite Edith Piaf est confiée à sa grand-mère maternelle, une ivrogne qui vit dans des conditions misérables. L’avenir s’éclaircit un peu pour Edith Piaf lorsque son autre grand-mère, tenancière d’une maison-close, la prend sous son aile. Effectivement, ce n’est pas une vie conventionnelle… Édith est apparemment choyée pendant cette période heureuse de sa vie, où elle est le centre de l’attention.
La jeunesse d’Edit Piaf
Dans l’entre deux guerres, Edith Piaf accompagne son père de cirques itinérants en spectacles de rue. Elle le quitte en 1930, à l’âge de 15 ans, pour chanter. Deux ans plus tard, elle accouche d’une petite Marcelle qui ne survivra que deux ans… Elle est repérée dans la rue par un gérant de cabaret, qui lui donne sa chance. C’est lui qui lui donnera son célèbre pseudonyme de la « Môme Piaf », qui lui collera à la peau jusqu’à sa mort. Elle commence à être de plus en plus à l’aise et à chanter des chansons originales, composées pour elle par ses amis. Son premier album est un succès immédiat et la propulse sur le devant de la scène. Ce bonheur n’est que de courte durée puisque son mentor est retrouvé assassiné par la pègre, ce qui salit la réputation d’Édith et qui la ramène à nouveau sur les trottoirs parisiens.
Ce revers de fortune n’est que de courte durée car elle remonte assez rapidement sur les planches des cabarets, retrouvant sa popularité presque instantanément. Édith, désormais « Edith Piaf » ne tremble pas sous l’occupation allemande et n’hésite pas à chanter la résistance, et à héberger elle-même des artistes juifs.
La première chanson qu’elle compose, « La Vie en Rose » est un succès incroyable, et ce dans le monde entier. Edith Piaf acquière une dimension internationale, elle devient une immense star. Son amant de l’époque, le boxeur Marcel Cerdan, meurt dans un accident d’avion, qu’il prenait pour la retrouver. Encore une fois, Édith n’est pas épargnée et pour noyer sa souffrance (qui est aussi physique car sa santé est chevrotante), elle se noie dans la morphine.
La période noire de la fin de sa vie, marquée par de nombreux amours et sa dépendance à la morphine, l’est aussi par ses prestations mythiques à l’Olympia. Edith Piaf devient définitivement une légende internationale, par sa vie digne d’un roman sombre mais aussi et surtout par son talent inouï, qui fait que l’on fredonne encore ses chansons…
C’est vrai que c’était une vrai artiste. Marion Cotillard a bien interprété son rôle au cinéma dans la môme.
La personne sur la deuxième photo n’est pas Edith Piaf!!!!!
Je trouve Edith Piaf chante tros bien je rève de chanter comme ellle.